Samedi 20 octobre 2007
Il y a des jours où quand le jour se lève … on voudrait ne pas avoir ouvert les paupières !
Thierry a un profil pour le moins arrondi mais il n’a pas ce superbe maillot couleur émeraude qui lui allait si bien, il n’y a pas si longtemps !
Cependant, ce changement physique ne l’empêche nullement de s’occuper de ma princesse verdoyante.
Pendant que les deux aînés juvéniles se détendent tranquillement dans le jardin aux reflets tendres de tilleul,
perçant inlassablement le mur de la demeure de leurs fléchettes acérées.
Un soir de septembre, Wadia et Wendy se mirent à palabrer, autour d’un chili con carn pour l’une et d’une salade crue pour l’autre.
Il me semble alors avoir entendu parler d’anniversaire et de cadeaux multiples pour ma chère Neptune .
Le soir même, mes informations furent confirmées par l’évènement qui se produisit au 1 rue Rahariel de verte Vallée !
Mais avant même que j’ai pu voir le joli minois de ma princesse, une drôle de chose eut lieu et je me mis à « en voir des vertes et des pas mûres ».
Toute la famille resta figée.
Ils disparurent tous, maison comprise. Réapparurent puis disparurent encore à trois reprises. J’étais complètement atterrée, verdâtre.
Comme si je venais de « Recevoir une volée de bois vert » !
Le cauchemar prit fin, au quatrième coup de baguette magique et la famille reparut
devant une demeure d’une grande beauté joliment nommée « Marindaz » .
Ma belle princesse olivâtre était là aussi et mon cœur reprit un rythme normal.
C’est en les observant assis en rang d’oignons dans leur cuisine flambante neuve que j’eus le fin mot de l’histoire :
ils avaient voyagé dans d’étranges lieux à plusieurs reprises, visité maintes maisons avant de choisir celle-ci.
Heureusement, disaient-ils, que la vieille déesse glauque portant le nom d’ Edol’Rhetom les avait aidés !
Peu m’importait alors, à vrai dire.
Seule Neptune comptait à mes yeux de gaillard batracien.
Elle jouait tranquillement dans sa chambre, et emplissait la maisonnée d’une douce mélodie, s’accompagnant gaiement d’un xylophone à la forme originale.
Qu’elle était belle ma princesse à la peau de jade !
Je ne l’ai plus jamais quittée du regard même lorsque la fidèle nounou de la famille Marmaille était chargée de prendre soin d’elle …
Je me glissais discrètement sur son lit, la nuit, prenant l’apparence d’une de mes congénères en peluche dans sa chambre meublée avec goût !
Walter restait obnubilé par l’arrivée incroyable de sa demi sœur. Il est, encore aujourd’hui, convaincu de l’existence de « de petits hommes verts : les extraterrestres » !
Dans leur chambre Simsquirtsienne, les jumeaux se déplaçaient à l’unisson. Rarement l’un sans l’autre, ils attendaient avec impatience l’heure de leur entrée à la faculté. Leur plus grand rêve. Le plus vigoureux !
Et ma belle princesse obtenait toutes les faveurs de la famille et se voyait choyée à chaque instant de son existence. Quel bonheur !
Puis elle a grandi dans la plus grande discrétion, sans bruit pour ne pas réveiller la vilaine et aigre sorcière qui les avait tous figés peu de temps auparavant.
Telle Cendrillon, elle se mit à passer la serpillière et à laver tout ce qui devait l’être avec entrain et même … joie !
Pas étonnant puisqu’elle aimait tant l’eau, comme moi.
Et moi, je l’aime tellement que je crois bien l’avoir un peu trop embrassée lorsqu’elle était bambine … Gloups .
Sa peau est devenue bien particulière …
De l’eau …
De l’eau … Que j’aime cette famille !
Oui enfin … quand je vois Thierry manger, je fuis de peur d’être écrasée par toute cette avalanche de miettes qui ne manquent pas de s’écraser sur le plancher !
23 septembre 2007 : Aïe, le voilà atteint de la maladie qui tourne et fait blanchir les poils de la tête d’ailleurs.
Ils ont bien aménagé leur terrasse, je trouve.
Ma princesse semble trouver le canapé fort confortable !