Chapitre 6 : Ulyssia
Quelle mère poule cette Elisabeth quand même !
Il paraît, qu’à peine Zell parti de la maison, elle passait ses journées pendue au téléphone pour prendre (soit disant) de ses nouvelles !
En fait, elle voulait surtout savoir s’il travaillait d’arrache pied pour obtenir son diplôme …
Je vous rappelle que, d’après les témoignages que j’ai pu recueillir, elle disait à qui voulait bien l’entendre que trois, au moins de ses enfants seraient diplômés de l’Université !
Bien sûr que Zell travaillait et était motivé pour le faire ! Il s’était inscrit en spécialité Art. Ce qui n’a rien d’étonnant, je vous l’accorde !
Je tiens ces informations d'un de mes amis qui a bien connu le doyen de l’Université nationale de SimState de cette époque.
Mais il y avait aussi là-bas des jeunes gens peu enclins aux études …
Il en parla d’ailleurs avec d’autres …
Même en se détendant autour d’une partie d’échecs, il se trouvait toujours un perturbateur quelque part à dépenser ses simflouz inutilement.
D’ailleurs, avec une certaine Daphné Trottier (une vraie intello, celle là !), rencontrée à la résidence, ils avaient longuement réfléchi, de manière très sérieuse, pour trouver une solution …
Raz le bol de tout ça !
En plus, une vague impression de temps s’écoulant trop lentement les décida à prendre les choses en main.
Dès la fin de sa première année, Zell trouva une jolie maison à louer sur le campus, au 24 rue des Amandiers. Comme il ne roulait pas sur les simflouz, il avait donc proposé à Daphné de le rejoindre pour partager les frais de logement (Oui, c’est ça ! Elisabeth était-elle naïve ou quoi ?!).
J.E. a pu se procurer le magnifique dessin qu’il envoya à sa famille à ce moment là. Il était accompagné d’un petit mot, certifiant, qu’en tant qu’aîné, Zell se ferait un plaisir et un devoir de loger ses jeunes frères et soeurs à leur arrivée à l’Université.
Pendant ce temps, à la maison, la petit Violette grandissait bien. Une vraie «petite merveille» !
Elle ramenait des bulletins toujours aussi parfaits les uns que les autres.
Elisabeth, quant à elle, avait une nouvelle lubie : fabriquer des jouets pour enfants !
Il faut dire qu’avec toute sa Marmaille, ça pouvait être utile. Je pense que c’est à cette époque que l’idée d’ouvrir un magasin lui a traversé l’esprit …
C’est dans cette atmosphère de grands changements (nouvelle maison moins confortable, départ de Zell et création artisanale) que Wendy passa dans l’adolescence.
Elle rêvait de rencontrer un jeune homme barbu (mais surtout pas trop loufoque au niveau de sa coiffure), de se maquiller, de fonder une famille et de vivre heureuse le plus longtemps possible avec son époux. Pourquoi pas atteindre les noces d’or, tant qu’on y est ?! Non mais quelle romantique celle-là !
Un qui eut les pieds sur terre sitôt son anniversaire passé, c’est bien Willy !
Monsieur n’eut d’autre but, à partir de ce moment là, que de posséder pas moins de 5 empires commerciaux ! Pour cela chapeaux et costumes avaient sa préférence … Pas question de lui parler de maillot de bain ! Avec ce que venaient de subir tout le quartier, il devait être beau, tiens, avec sa folie des grandeurs !
Une place étant vacante au 7 rue des bébés à gogo, Elisabeth et Georges ne perdirent pas une minute pour … mettre leur septième « petite tête blonde » en route (Blonde étant ici une simple expression, car de tête blonde, on n’en recense aucune chez les Marmaille … Que des bruns ! ).
D’après mes sources, cette grossesse fut, pour Elisabeth, une période extrêmement difficile.
La pauvre femme manquait de confort, s’endormait dans son assiette et parvenait tout juste à se distraire en regardant le sport à la télévision simsienne ou les info sur TvPot1.
Elle mena péniblement sa grossesse à terme et le 15 mars 2006 une magnifique petite Ulyssia voyait le jour !
Où est-elle née la petite ? … Je vous le donne en mille ! Et oui, dans la chambre parentale !!!
Georges s’empressa d’annoncer la nouvelle à la longue liste des personnes de son répertoire.
Une qui était vraiment contente de cette arrivée dans la famille, c’est Violette !
Il faut dire qu’elle devait se sentir bien seule au milieu de tous ses grands !
Et Wendy fut certainement celle qui apporta le plus de soins et d’affection à Ulyssia. Faut dire qu’avec son aspiration à la famille, c’était un réel bonheur pour elle que de s’occuper tendrement de sa petite soeur !
