Il serait sans doute bon, avant de commencer ce chapitre, que je vous fasse, chers lecteurs , un petit topo sur la famille Marmaille afin que vous ne perdiez pas le fil de cette bien longue histoire !
Georges et Elisabeth Marmaille, arrivés à Verte Vallée, il y a fort longtemps, ont peuplé ce quartier de leur descendance dont les ramifications se retrouvent aujourd’hui dans quasiment chaque famille.
Quinze enfants sont nés de leur Amour sans faille : Zell, Yala, Xéna, Willy et Wendy, Violette, Ulyssia, Timothé, Sandrine, Rachel, Perle, Oscar, Noémie et Nicolas, et Martine !
Impressionnée par le grand nombre de « Marmaille » figurant dans l’ annuaire du quartier, j’ai alors décidé, moi Carla Fouine, d’écrire un roman biographique au sujet de cette dynastie.
Fort heureusement et malgré que mes cheveux aient blanchi, j’arrive au bout de cette fastidieuse entreprise et en suis ravie !
Ainsi donc, le dernier fruit de l’Amour de Elisabeth et Georges fut une petite fille tendrement prénommée Martine .
Sentant bien que leur vie avait été comblée et qu’une retraite particulièrement méritée leur serait bientôt proposée , Elisabeth et Georges redoublèrent d’attention auprès de cette enfant.
Entre nous, ce n’était pas rendre service à Martine qui s’avéra être une personne particulièrement grognon et d’une maniaquerie sans nom !
Mais nous n’en sommes pas encore là …
Georges avait atteint un niveau de sérénité presque palpable sur ce portrait.
Il aimait à se donner des airs d’artiste insaisissable. Ou peut-être simplement était-il heureux ?
En particulier grâce à son deuxième fils, Willy, en phase, à cette époque, de réaliser leur rêve commun : posséder 5 empires commerciaux.
Mais à cette même époque, Rachel faisait la connaissance d’un personnage bien étrange au cours d’une de ses sorties en ville : Jessica Chalumeau.
Si seulement, Georges avait eu vent de cette rencontre décisive dans la vie de la jeune fille …
Mais il ne vit rien qu’une adolescente avide de connaissances et certainement pas celle qui, petit à petit se mettait à rêver d’éternité …
Elle était un petit génie dont il pouvait parler des heures durant avec Elisabeth à la tombée de la nuit alors que le calme envahissait doucement leur demeure du 7 rue des bébés à gogo.
Sans doute espérait-il une destinée similaire pour ses autres enfants …
En parlant des autres enfants, Nicolas et Noémie ont bien grandi !
Extravertis, actifs et sérieux, leurs caractères étaient quasiment identiques à une différence près : alors que l’un se montrait sympathique et enjoué, l’une était plutôt du genre grognon (sauf en cas de bonne note, d’après les souvenirs de leur fidèle nounou, Cécile).
D’ailleurs la petite s’est mise à parler Université et diplôme dès son plus jeune age, à qui voulait bien l’entendre.
Tiens, mais c’est Xabi que je vois sur cette photo ! Le fils aîné de Xéna dont je parlerai plus avant dans ce chapitre !
A propos d’Université, ma chère petite Falbala y a été admise le 4 janvier 2007.
Je m’en souviens comme si c’était hier …
Et un immense sentiment de mélancolie m’envahit à chaque fois que j’y pense.
Ce départ m’a beaucoup perturbée je crois .
Comme Noémie le souhaitait pour elle-même, Falbala réalisait enfin son rêve de toujours et mon cœur de mère se réjouit de la voir si heureuse et … si rose de plaisir !
Sans doute Elisabeth eut-elle les mêmes sentiments contradictoires lorsque Rachel, devenue une jeune adulte, quitta la maison.
A l’Académie LaTour, elle emménagea au 9 rue Danoise, à coté de chez Sandrine.
Elle posa ses quelques affaires dans une maisonnette double suffisamment grande pour y accueillir Perle, dont elle attendait déjà l’arrivée avec une certaine impatience.
C’est amusant ! Falbala a intégré la même Académie !
Par contre, elle a choisi de s’installer dans une résidence flambant neuve : la Résidence Saint Wes.
Toujours autant éprise de couleur rose , elle a adoptée un look « branché » qui ne me plait guère …
Je ne suis plus dans le coup, paraît-il !!!
Rachel, elle, était restée simple dans son apparence, malgré les changements hormonaux qu’elle venait de subir ...
Entre travail et ménage (à grand renfort de bulles, comme une certaine Bérengère ), elle aimait beaucoup à se défouler aux sons entraînants de sa mini chaîne hi fi.
En attendant l’arrivée de sa petite sœur, elle faisait des connaissances parfois surprenantes, comme cette drôle de mascotte-lama.
(Contrairement à une certaine Tifenn , l'uniforme ne l'attirait guère !)
Elle fit surtout, au cours de cette première année à l’Université, LA rencontre de sa vie : Joachim Hébert.
Pour quelqu’un qui appréciait le maquillage du visage et les coiffures les moins classiques possibles, c’est d’ailleurs amusant l’attirance qu’elle manifesta à l’égard de ce jeune homme !
Toujours est-il que le jeune homme sut certainement bien s’y prendre pour séduire la belle.
Et lui donner son premier baiser !
Vous avez vu ce nez ?! Je continue de penser que c’était une préférence invisible et totalement inconsciente de cette famille !
Et pendant ce temps là, Georges et Elisabeth se félicitaient sans aucun doute de la réussite estudiantine de leur chère progéniture !
Ce en quoi, ils n’avaient pas tort ...
En effet, à SimState, une future diplômée se préparait activement en rédigeant sa dernière dissertation en ce lieu.
Ulyssia s’auto félicitait même parfois d’après ce que j’en sais .