Chapitre 15 : La maison de la rue des bébés à gogo se vide ... (1)

A mon dernier anniversaire, Falbala m’a offert un pense-bête (rose …) pour y épingler tout document important à mes yeux.

J’y ai donc rassemblé les photographies qu’elle m’envoie régulièrement, de sa vie à la Faculté avec son jules ! Brave garçon que ce Jules qui a bien compris la passion insatiable que ma fille éprouve pour cette fichue couleur rose , allant même jusqu’à lui peindre des tableaux aux tons qui l’enchantent.

Bien sûr, Falbala me téléphone aussi très régulièrement et me parle de ses rencontres … Il paraît d’ailleurs qu’un professeur, une certaine Diane Loquet, leur rend souvent visite. Mais le plus extraordinaire est cette amitié naissante entre ma fille et une jeune étudiante du nom de Barbara Marmaille !

En parlant de Marmaille, voyons un peu où j’en suis dans ce classement de documents relatifs à cette famille, dont je vois enfin le bout !
Tiens, voici madame Elisabeth Marmaille, toujours aussi jeune et resplendissante, en mai 2007.

Mais, mais ?
Que lui arrive-t-il ? Elle s’étouffe, s’étrangle sur cette photographie !
Qui donc a eu l’audace d’immortaliser un tel évènement ?

Et Filou, le chien de Martine imite, dirait-on, Elisabeth !
Je comprends mieux en lisant les graffitis vite écrits au dos de ces clichés : dressage de Filou : faire le mort !
Et bien, que d’émotions !

Martine, quant à elle, ne paraît pas se préoccuper de ce qui se passe tout près d’elle, ébahie qu’elle est par l’oiseau Quam grâce auquel elle riait beaucoup !

Filou est pourtant bien son chien ! Sa chienne devrais-je dire, d’ailleurs ! Ils auraient tout de même pu être un peu plus attentifs avant de le nommer cet animal !
Ceci dit, elle jouait beaucoup avec, sitôt levée.

Il paraît que cette Filou (te) passait aussi beaucoup de temps dans la salle de bain de l’étage où elle avait rencontré une copine … à moins que ce soit pour réviser ses textes puisqu’elle avait atteint le sommet de sa carrière dans le Showbiz et était considérée comme une véritable star.
Elle a d'ailleurs joué dans « Filoute et Sébastien » et aussi dans « Tintin et Filou », pour les films les plus connus.

Nicolas Marmaille.
Comme il a grandi sur cette photo ! Il aurait du aussi passer du temps dans la salle de bain celui-là ! Ces cheveux dans les yeux doivent être vraiment gênants ! A moins que ce ne soit la mode de l’époque …

Une qui prenait soin de son look, était sans aucun doute Perle ! Elle utilisait son salaire pour aller chez le coiffeur plus souvent qu’à son tour et s’offrir de nouvelles tenues, somme toute, très jolies !

Le bel Oscar, roi du plaisir n’était pas loin derrière …

Voilà un jeune homme qui passait beaucoup de son temps libre à jouer du piano dans la pièce de l’étage, entièrement refaite (un peu trop roses les murs, non ?) sous l’œil attentif d’une héroïne bien connue de notre Monde.

Elisabeth continuait à peindre des toiles qu’elle vendait alors pour des sommes de plus en plus élevées. Il va sans dire que certaines d’entre elles ont été exposées à l’ancien Musée du quartier.

Et Georges dans tout ça ?
Il cultivait son jardin !
C’est à ce moment qu’il développa une passion certaine pour la nature et ses secrets et que le livre offert par Timothé : « Le petit Minitroll illustré du jardinage » devint son livre de chevet .

A la faculté, Timothé avait aussi trouvé, à la librairie universitaire, un autre guide : « Le petit Minitroll illustré de la pêche » et utilisait tous les subterfuges imaginables pour s'éclipser de la maison et aller mettre en pratique les tuyaux appris au cours de ses lectures !

On pouvait ainsi l’apercevoir, en toutes saisons et de jour comme de nuit, au Parc des Châtaignes.

Il rencontra quelques difficultés à attraper de quoi manger, dans un premier temps.
Pour épater les filles, ce n’était pas gagné, à moins de tomber sur une jeune femme rêvant d’ouvrir un magasin de vieilles bottes après l’obtention de son diplôme.

Mais à force de persévérance, il finit sans aucun doute par appâter des perches truitées et autres poissons dont j’ignore aujourd’hui totalement les noms.

Ce devait être agréable cette communion avec la nature.

Mais il n’y avait pas que ce cher Timothé à l’Université de SimState à cette époque …

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