Verte Vallée, au commencement ...
Depuis le temps que je lis des chroniques que je trouve superbes (Max Dubagne, les Krétin de Fonsine, Elena Ture, Farfasims Island, La Boétie se peuple, Bouly M’Hiques, Au ciel quelque part…, Anita Padbol, Dreamvalley, Kapa Banal … et bien d’autres), j’ai eu envie de me lancer ! N’ayant pas une imagination débordante, j’ai pris pour base le challenge que Esse, Fonsine et d’autres, peut-être, ont mis en ligne : «Le parent célibataire»
Made by Anne
Comment suis-je arrivée à Verte Vallée ?
Je n’en ai aucune idée …
Tout ce dont je me souviens c’est d’avoir soudainement ressenti différentes douleurs au nez, aux yeux, au menton ou aux joues, d’avoir changer plusieurs fois de coupe ou de couleur de cheveux … Comme si on me modelait !
Puis, après avoir été habillée et maquillée, me voici entourée de trois bambins (deux filles et un garçon) qui seraient soit disant « mes » enfants !!!
J’allais oublier : même ce que j’aime ou n’aime pas, « on » me l’a dicté !!!
Parachutée dans un jeu, dans un quartier désert, dans une maison minuscule sans aucun voisin à l’horizon, je dois m’occuper de Ola, Paul et Paula, toute seule.
Pas question de me présenter physiquement à vous pour le moment !!! Moi, si soignée et désireuse d’apprendre, je suis un véritable zombi. Je suis même rapidement qualifiée d’« Abrutie » par ce maudit jeu !
Regardez un peu à quoi ressemble « la maison » où je me retrouve à tenter désespérément d’apprendre les rudiments à trois bambins en même temps.
Paul Guigne
Malgré l’aide dévouée d’une « nounou » et d’une « bonne », c’est l’enfer ici !
Paul joue dans la flaque des toilettes bouchées après avoir pris son biberon au milieu d’une fumée verte peu agréable pour ne pas dire écoeurante.
Et je ne vous parle même pas l’état de la baignoire !
Paula et Ola Guigne
Ses « soeurs », Paula la rousse et Ola la blonde attendent plus ou moins sagement un peu d’attention …
Grande Guigne
Quant à moi, je bois du café, du café et encore du café … Tellement que j’en ai la tremblote !
Je mange des « repas » instantanés dont regorge le réfrigérateur.
Pas une minute de pause entre les bains, les biberons, les quelques attentions que je peux éventuellement donner à « mes » enfants.
Pour quel résultat ???
Deux couches sur pattes et une petite merveille !!!
Epuisée
Franchement, c’est pas une vie ça !
Je me pose une question fondamentale : suis-je vivante ou ne le suis-je pas ?
Comment me considère t-« on » ?
Que me réserve t-« on » dans un quartier nommé Verte Vallée qui ressemble plutôt à Cauchemar Canyon !
Des « voisins » sont venus me souhaiter la bienvenue (d’où viennent-ils ? Ont-ils subi les mêmes désagréments que moi ? Sont-ils, eux aussi « Made by Anne » ?) …
De toute façon, je n’ai même pas eu le courage ou plus précisément l’opportunité de les saluer. « On » me dictait d’autres actions à effectuer.
Je me sens comme une « poupée » manipulée sans ménagement dans un jeu dont l’intérêt m’échappe.
Grandissement (terme du dictionnaire de Fonsine)
Et voilà … Trois « jours sims » ont passé … (étrange unité de temps, soit dit en passant)
Trois enfants sont apparus dans un tourbillon de confettis tandis que « mes » trois bambins disparaissaient je ne sais où …
C’est marrant, ils ont les mêmes prénoms que « mes » bambins !!!
Ce qui l’est moins, c’est le vocabulaire utilisé par le jeu pour les nommer …
Je ne sais pas ce que tout ça signifie mais ça ne m’amuse pas du tout, mais alors pas du tout !
NB : Ce que j’ai compris, tout de même, est que je suis une adulte Sim (on dit simette ou simsette ?) affublée de trois enfants et qu’il va falloir que je « vive » au gré de l’humeur et des décisions de « on ».
Pour l’instant « on » patauge pour me donner vie mais «on» ne désespère pas !!!!
