Guigne quand tu nous tiens ! (1)
Je le savais bien, la dernière fois que j’ai écrit dans mon journal que les évènements de ma vie de
« Guigne » risquaient encore une fois de tourner au vinaigre … Je le sentais !
Par quel bout vais-je bien pouvoir commencer à déverser mon lot de contrariétés d’un quotidien simsien « made by Anne » ?
Par des nouvelles de Paula, C’Ma et leurs trois filles ?
Par des nouvelles de Jules ?
Par des nouvelles de Mickaël ?
Je n’en sais fichtre rien !
Mais en y réfléchissant mieux, un épisode triste et violent dans une de nos familles a eu des conséquences plus ou moins ennuyeuses en chacun de nous … Comme si nous nous retrouvions tous dans le rouge, sans exception … Les petits comme les grands.
Moi la première d’ailleurs !
Moi, la « vieille sénile » ...
Bien sûr, je ne parle pas de cette sensation incroyable ressentie un matin dans notre salle de bain …
Un mal de cou d’une rare intensité m’a poursuivie tout au long de la journée me mettant de très méchante humeur !
Non, je veux parler de Mickaël.
Mickaël le papa gâteau de sa fifille Marine !
Tout à la joie de voir sa « choupette » grandir et s’épanouir.
Il n’a rien vu d’autre !!!
Il faut avoir des œillères tout de même pour ne pas sentir son épouse se …, son épouse … changer, s’éloigner …
Ou bien n’avoir d’yeux que pour sa fille !
C’est sans doute pour ça que le chute fut rude et qu’il débarqua, avec Marine, une nuit à la maison, avec pour seul bagage le fruit de la vente de leur maison de la rue des Adieux.
(Prémonitoire, l’adresse !)
Meckel et moi dormions profondément …
Mais Paul s’est levé pour les accueillir et écouter Mickaël lui conter ses malheurs ...
… Il avait surpris, quelques temps auparavant, Mélanie dans les bras d’un autre chez eux, dans le lit du couple !!!
D’après ce qu’a bien voulu m’en dire Paul, le sang de Mickaël n’a fait qu’un tour ! Il s’est fâché tout rouge et s’est précipité sur sa femme.
Ils en seraient même venus aux mains et les voisins se sont amassés sous leur fenêtre attirés par tout ce vacarme nocturne !
Le « pauvre Martin, pauvre misère » , s’est bien vite sauvé et ne tardât pas à être rejoint par Mélanie, elle-même mise à la porte par Mickaël !
Le pire dans toute cette histoire, est ce que va devenir Marine.
Petite Marine traumatisée par les cris et les pleurs qui résonnèrent alors, rue des Adieux.
Nous avons aménagé, sommairement et dans la précipitation, la grande pièce du bas que nous destinions à devenir LA salle de billard !
C’est dans ces conditions que les petits de Paul et Isa ont soufflé leurs bougies, aidés tendrement par leurs parents.
Romane est une bambine soignée, extravertie et active. Mais elle est aussi particulièrement grognon … d'après le jeu !
Tout comme le serait également son jumeau Nils !
Notre situation d’aujourd’hui m’en rappelle décidemment une autre, pas si lointaine que ça dans mes souvenirs !